50 PTit Branleur Sexy (Torse Nu, Casquette À L'Envers)
Version intégrale et alternative - Partie 1
La première fois qu'on arrive à New York par les airs, avec un beau soleil, cest le genre de spectacle qui marque à tout jamais...
En ce milieu du mois de septembre 2015, pour fêter mes 32 ans, jai cassé ma tirelire et je me suis offert une petite folie
un rendez-vous au Madison Square Garden
juste moi, Elle, et
20.000 autres rebel hearts
« Tu chanteras et tu te marreras pour deux, mon Nico » m'a balancé Elodie, ma cousine adorée, dégoutée de ne pas pouvoir maccompagner, elle avec qui je partage le souvenir inoubliable de notre premier concert à Londres en 2001 « et sans ta cousine collée aux baskets, tu risques même de pécho le newyorkais... tiens... au lieu de réserver l'hôtel, pourquoi tu n'essaierais pas Airbnb ? Entre crécher chez l'habitant... et coucher avec l'habitant... il ny a peut-être quun petit pas à franchir
».
« T'es con, ma cousine, je te l'ai jamais dit ? ».
Ceci dit, l'idée de dormir chez l'habitant me semble originale et agréable.
Sur le site, je survole les annonces et je tombe sur une offre qui retient illico mon attention... situé entre Lower Manhattan et East Village, un loft bordé par une immense baie vitrée ouvrant le regard sur le skyline de la Grande Pomme...
Je clique sur l'annonce... entre la photo principale et la description du logement, un petit rond avec un selfie des proprios... une jolie brune, Betty... et surtout... un charmant Justin... un petit con avec des airs de petit branleur sexy en diable...
Je clique sur la photo, ça lagrandit un peu... le mec a vraiment l'air grave bandant dans son t-shirt blanc avec une échancrure affolante... je kiffe un max... furieuse envie de lécher l'écran
Ce n'est pas le logement le plus abordable... mais, entre la vue imprenable sur New York et la bonne petite gueule de Justin, mon choix est vite fait... envie de le voir de près, ce petit branleur.
Après un voyage dune quinzaine dheures, Blagnac et Paris semblent si loin derrière moi, appartenant presque à un autre monde, à une autre vie
Un autre monde et une autre vie qui seffacent complètement de ma mémoire lorsque le profil vertical de New York se dessine au-delà de l'immensité d'eau et de ciel, première vision de terre et de civilisation depuis des heures...
Les gratte-ciels semblent nous ouvrir les bras, comité d'accueil silencieux et impressionnant
ce qui est frappant, cest cette sensation dimmensité que lon ressent devant cette toute puissance de béton, d'acier et de verre... dun seul coup, on se sent tout petit
Une impression de toute puissance, ou plutôt une illusion, qui frappe le regard mais qui ne trompe plus lesprit
une illusion qui sest évaporée un matin dil y a 14 ans, jour pour jour, lorsque deux avions, en modifiant leurs trajectoires, ont modifié à tout jamais le visage de cette ville et celui du monde entier.
Quand je pense que je suis une des rares personnes sur terre à navoir su que le lendemain ce qui s'était passé le 11 septembre... hasard des circonstances, ironie du sort
alors que le malheur s'abattait sur la Terre entière, ce jour-là j'étais entièrement accaparé par un bonheur parfait... ça fait toujours bizarre de me dire que ce jour maudit restera à tout jamais l'un de plus lumineux de ma vie.
JFK se profile à l'horizon, matérialisé par des centaines d'avions garés en grappes autour des nombreux terminaux.
A New York, comme à Toulouse et à Paris, il fait encore chaud en ce mois de septembre... alors, TLS, ORY, CDG ou JFK, même combat... les halls daéroport, concentrés massifs de bogoss
de ces mecs, beaux, sexy, ou simplement touchants, croisés et apprivoisés au travers de quelques éléments visuels, t-shirts moulants, débardeurs aguicheurs, regards sexy, charmeurs, épaules dénudées, attitudes masculines le plus souvent inconscientes
des beaux mecs, dont lexistence me sera parfois violemment signalée par des gifles olfactives déroutantes
Et quoi que ce soit qui les rend intéressants à mes yeux, ces mecs sont autant de coups de poing dans le ventre, autant de frustrations en me disant que leurs vies resteront à jamais mystérieuses et secrètes, que les dizaines de questions qui assaillent mon esprit à leur sujet resteront sans réponse
cest cette frustration ce qui rend justement ces petits instants si furieusement magiques
Un ami ma dit un jour que New York ça sapprivoise en émergeant du métro.
Je suis son conseil avisé
je sors du subway avec « Ray of light » à fond dans mes écouteurs
sensation magique
tout ce monde autour de moi qui sagite
comme dans le clip de la chanson, la vie à 1000 à l'heure, dans cette ville qui ne dort jamais
Je reste immobile à côté de la sortie de métro pendant un petit moment, comme pour mimprégner de cette folle dynamique
envie de profiter de l'instant, de cette énergie, de cette animation
envie de tout faire, de tout vivre, de tout être
« I love New York »
Puis un garçon passe, et un autre, et un autre encore... et je reviens à moi
les chansons de « Confessions on a dancefloor » senchaînent dans mes écouteurs pendant que je me promène dans la ville au fil de ses sites mythiques
Central Park... Hung Up
Times Square... Sorry
le Madison Square Garden... Let It Will Be
l'Empire State Building
Forbidden Love
j'ai envie de m'imprégner de cette ville, de sa modernité, de son hétérogénéité, de ses contradictions
Mais le jet-lag me guette
en milieu daprès-midi je ressens le besoin de me poser
le rendez-vous au Madison approche, jai besoin dêtre en forme
Like It Or Not
Je cherche limmeuble, létage, lappart
je sonne, la porte souvre sur ce magnifique espace de vie rempli de lumière
le lieu est exactement comme sur la photo, le séjour longé par cette grande baie vitrée ouverte sur les gratte-ciels...
Oui, la porte souvre, et je suis reçu par toi, petit con... toi aussi, tu es presque comme sur la photo
mais en dix fois mieux
je t'avais trouvé mignon sur lannonce... mais là, en vrai, t'es carrément canon... on ne peut pas dire quil y a tromperie sur la marchandise... bien au contraire
En sortant de lascenseur, juste avant de sonner à ta porte, jécoutais une chanson qui fait :
Haven't we met/Ne s'est-on pas déjà rencontrés
You're some kind of beautiful stranger/Tu es une sorte de bel inconnu
You could be good for me/Tu peux être bon pour moi
I have the taste for danger/J'ai le goût du danger
Et je trouve que cette chanson te va à merveille
22-23 ans max.
Tu es beau par nature et insolemment sexy par choix délibéré... ça ne s'expliquerait pas autrement cette putain de casquette deux tailles trop petite vissée à l'envers et très haut sur la tête, couvrant juste le sommet de ton crâne et dégageant en grande partie tes cheveux châtain clair coupés très courts sur la nuque et autour des oreilles...
Ta peau dégage un parfum de mec à lessence poivrée, entêtante... et, détail qui finit de massommer, dans ton regard se niche une sorte détincelle coquine permanente
Tu pues le sexe à 100 mètres à la ronde, mec... ton regard, ton physique insolent, ton attitude de bogoss branleur sont une pure provocation, une décharge électrique pour les sens... ça prend aux tripes... le désir que tu inspires est violent, brûlant, déchirant...
Face à ton attitude de ptit branleur effrontément sexy, un peu trop sûr de toi, de ton physique, de ton charme, de ton entrejambe
face à cette belle arrogance quest lapanage dune jeunesse insouciante et insolente à qui la vie na pas encore eu loccasion dapprendre lhumilité, on ressent vite lenvie de te gifler pour tenter de calmer ton arrogance, comme pour tapprendre les bases du savoir-vivre
Car, crois-moi, petit mec
des baffes, tu en mériterais des tonnes
mais tu nen auras pas
le fait est, quen te regardant, on est vite happés par une autre envie, encore plus violente
lenvie de te faire jouir
une envie inspirée par ta beauté masculine renversante
et par ce charme, ton charme, justement sublimé par ton insupportable arrogance de petit con
te faire jouir, cest juste une nécessité
Oui, le petit con est capable de nous mettre devant bien de contradictions
« Hi » je te salue, beau newyorkais.
« Hi
» je tentends répondre tout en m'offrant une bonne poignée de mec et un sourire des plus canaille qui me fait perdre tous les moyens.
Tu me fais la visite de l'appart, jusqu'à ma chambre... tu me donnes quelques consignes en anglais que je tente de capter tant bien que mal et tu téclipses
Tu viens de disparaître de ma vue et déjà tu manques à ma vue
envie furieuse de toi, Justin
envie de savoir comment tes monté
mais surtout envie violente de te donner du plaisir, de toffrir l'orgasme de ta vie
Je me demande ce que ça doit faire de soccuper dun mec comme toi, de te donner tout ce que tu demanderais, réclamerais, exigerais, de te sentir prendre ton pied
je me demande comment tu te comportes au lit
quelles sont tes attitudes de mâle en rut... ce que tu aimes... ce que tu aimerais...
Pour ma part, ce qui mexciterait vraiment, ce serait de te laisser jouer au ptit coq, au ptit macho
je serais prêt à me soumettre entièrement à tes envies, prêt à gonfler encore un peu plus ton ego de bon ptit mâle fier de sa virilité
Mais aussi, en même temps, jaimerais tamener à découvrir et à désirer des choses auxquelles tu nas probablement jamais goûté
que tu nas même jamais envisagé (ou peut-être si, mais sans te lavouer)
des choses qui dun coup deviendraient pour toi comme une impérieuse nécessité
Oui, jaimerais te rendre tellement dingue de nouveaux plaisirs, au point de tobliger à vaincre tes inhibitions dhétéro...
Cest drôle comme les souvenirs viennent parfois à nous, sans quon les appelle
je repense soudainement à cette nuit déjà bien lointaine où, à la suite dun concours de circonstances (et dun joint de trop), jai eu loccasion dinitier un jeune pompier réticent à lexpression décomplexée du plaisir entre garçons
Comme lui, tu résisterais au début
mais jaimerais tellement lire dans ton regard, comme je lai lu dans le sien, entendre carrément dans le son de ta voix, comme je lai entendu dans le sien, la venue de cet instant ultime où, sous la déferlante dun plaisir géant que je taurais apporté, toutes tes barrières, et tes certitudes de ptit mec tomberaient, où tu me supplierais que je te fasse jouir encore et encore
Oui, jaimerais tellement assister à ce moment où tu te laisserais aller à assouvir tes désirs les plus enfouis
quoi de plus fabuleux que cette « conversion » de lhétéro
et, qui plus est, de ce modèle de la plus grande perfection ?
En même temps, il y a des fois, sûrement très subjectivement, je me dis que des modèles de la plus grande perfection comme toi doivent nécessairement, un jour, essayer avec un mec, comme une obligation découlant du statut de bogoss
non, on ne peut pas être si canon et passer toute une vie dans lignorance de ce que cest le plaisir entre garçon
Un quart dheure plus tard, je m'installe dans un fauteuil du séjour... besoin de me reposer un peu avant d'aller au Madison... envie de profiter du soleil qui filtre au travers des baies vitrées et qui chauffe ma peau... envie de profiter de la vue sur la puissance verticale de New York...
Mais comment me détendre, comment me vider lesprit en profitant de la vue, alors que toi, petit con, tu te balades devant moi, torse nu, avec cette sempiternelle casquette qui te donne une allure de figurine Playmobil en version méga bogoss... sorte de rappel de jeux d'enfance sur un corps d'homme aux proportions parfaites...
Oui, comment me contenter de mater un paysage de béton et de verre alors quun magnifique paysage dabdos et de pecs happe mon regard et hante mon esprit ?
Ta présence me perturbe
pourtant, lorsque tu disparais dans le couloir, je narrive pas davantage à profiter du paysage
le paysage de New York a perdu bien de son charme sans ta présence dans son horizon
Je me dirige vers ma chambre
je te piste
la porte de la tienne est entrouverte
et toi, petit con, tu es en train de faire des pompes à côté du lit
Je me fige à te regarder, happé par la vision de tes muscles en tension, sous le travail de leffort
tu tournes la tête, nos regards se croisent
je suis mal à laise, je voudrais trouver la bonne réplique pour te faire rigoler, pour te féliciter pour ta plastique de ouf sans trahir mon désir brûlant
évidemment, les mots me font défaut
pourtant, dans ma tête, cest la fête
alors, je me contente de te sourire, avant de me réfugier dans ma chambre
Allongé sur le lit, dans la pénombre, ton image na de cesse de me hanter
tu as lair dun petit mec du genre plutôt glandeur, qui se laisse vivre, qui sait profiter, dans tous les sens du mot, un mec qui ne fait pas grand-chose de sa vie...
Je ne sais pas quelle définition te correspond le mieux
« bad boy très propre sur lui, soigné »
« petite frappe aimant le confort »
« bel étalon des villes »
Quoi quil en soit, je réalise que lassociation « bogoss + bad boy + mec qui glandouille toute la journée », je ne sais pas pourquoi, mais ça mexcite grave
Mon imagination voyage
tu es typiquement le genre de mec qui transpire lhétérosexualité à plein nez, au point que ça ten étouffe
je mimagine, bien sûr, que tas du te taper des nanas à nen plus finir
le genre de mec qui doit être fier de sa queue et se vanter avec ses potes des chattes quil senvoie
Jaimerais tellement te voir jouer au ptit mec avec tes potes... voir comment tu es avec tes congénères, dans ton habitat naturel, dans ton environnement à la testostérone
Pourtant, dans mon fantasme le plus absolu, je timagine très bien te laisser tenter, ne serait-ce que par défi, à te taper un mec sur lequel tu pourrais assouvir des fantasmes que tu ne tautorises pas, ou qui ne sont tout simplement pas possibles, avec les nanas
tes-tu déjà fait lécher la rondelle, mon ptit Justin ? As-tu eu envie de sucer la queue dun de tes potes ?
Grâce à toi, Justin, cet après-midi j'ai droit à quelques moments de bonheur
bon
déjà rien que te voir balader ton torse nu de ouf en toute liberté et en toute impunité, te voir exhiber tes attributs de mec au travers du tissu de ton short molletonné
rien que ça déjà, cest du bonheur
Mais un petit con comme toi nest jamais à court de surprises
Premier moment de bonheur, lorsque je me dirige vers les toilettes
je pose la main sur la poignée de la porte, et voilà que celle-ci souvre toute seule, et je me retrouve face à toi
Pendant une fraction de seconde, je croise ton regard, ce regard jamais dépourvu dune petite lueur coquine
sacré charmeur
Tu avances, tu passes devant moi tout en te tripotant je ne sais quel élément de ton service trois pièces au travers du tissu molletonné... cest toujours fascinant de réaliser à quel point ce genre de tissu peut donner de belles satisfactions à un observateur avisé... et à quel point les mecs ne semblent pas se rendre compte que leur façon de se tripoter le paquet de la sorte peut donner des sueurs autour deux
Mais le meilleur reste à venir
ça se passe en fin daprès-midi, lorsque je me dirige à nouveau vers ma chambre... je pose la main sur la poignée, et voilà que la porte souvre toute seule
non, pas celle de ma chambre, mais celle juste à côté, celle de la salle de bain
Toi, bel étalon, tu apparais dans un nuage de vapeur sentant le gel douche et le deo de bogoss
tu apparais évidemment torse nu, la peau et les cheveux encore humides, juste vêtu dune serviette nouée autour de la taille
tu apparais en arborant un beau sourire qui ferait fondre un glacier
jai même limpression que tu as compris que je te kiffe un max et que tu me nargues
que tu me provoques
que tu tamuses avec moi
tu veux ma peau
je sens que ma santé mentale vacille
Pendant que je te regarde traverser le couloir et disparaître dans ta chambre, mon cur hésite entre emballement à 150 coups minute et arrêt de quelques secondes, ou les deux successivement
Inutile de préciser que, après mon pipi, je ne peux résister à la tentation dun détour par cette salle de bain que je devine receler un univers de bonheur absolu après quun petit con comme toi ait pris sa douche...
La pièce est saturée de vapeurs et d'un intense parfum de propre et de mec sexy
oui, tout me parle d'un bogoss qui était à poil dans cette pièce un instant plus tôt...
Je ferme les yeux et je me prends à imaginer les gestes quotidiens et intimes dun Justin dans sa salle de bain
le ptit con se dessape, il pose son boxer et son t-shirt, ses sous-vêtements recelant ses bonnes odeurs de la journée
le ptit branleur passe sous leau, se savonne, l'odeur du gel douche se diffuse sur sa peau
l'eau coule entre ses pecs, glisse sur ses abdos, sur son sexe
le bogoss se caresse peut-être sous leau
ou même il se fait plaisir jusquau bout
le ptit con sort de sa douche tout propre, tout frais, auréolé de sa sexytude aveuglante... il se sèche
le voilà devant son miroir, il s'asperge de son deo
sous les aisselles, sur le torse, laissant autour de lui une fraicheur entêtante qui envahit la pièce et flotte longtemps après son passage... le bogoss se coiffe, shabille
tant d'images, de scénarii mille fois joués dans ma tête, mettant en scène nombre de ces ptits cons à hurler qui me rendent dingue...
Je ne peux mempêcher de me lancer à la recherche de ton boxer « sale »
jai grave envie de me branler en sniffant ton odeur de jeune mâle
je regarde partout, dans tous les recoins de la salle de bain
rien
jouvre le panier à linge, rien non plus
En fait, je crois que tu lavais dans la main lorsque je t'ai croisé... à vrai dire, je ne sais pas
car ce nest pas ta main que jai regardée en premier alors que ta demi nudité moite a failli brûler ma rétine
Lorsque je reviens dans le séjour, tu es installé sur le canapé, devant la télé, torse nu et nouveau short molletonné
tenue règlementaire de bogoss, quoi
Je minstalle sur « mon » fauteuil et, pendant que tu zappes entre mille chaînes, jessaie de faire un peu de conversation...
Tes vingt ans m'éblouissent... tu me parles et je suis hypnotisé par tes oreilles
furieuse envie de les lécher, de les mordiller
Pourtant, plus je técoute, plus je trouve quau-delà de ta sexytude bouillante, tu es touchant... ton débit de parole est lent, ton timbre, assez doux... même au travers de la barrière dun anglais que je ne maitrise pas parfaitement, je ressens que dans ta voix, les vibrations viriles se mélangent à des intonations transpirant un je-ne-sais-quoi d'in...
Par moments, tes mots semblent même laisser transparaître une certaine naïveté, ou candeur, ou fraîcheur
tes attitudes une forme de timidité et de fragilité
comme si tu nétais pas aussi sûr de toi que tu le prétends en exhibant sans réticences ton corps de ouf...
Ton zapping a pris fin et notre conversation aussi
te voilà bien à laise sur le canapé, en train de mater une émission sans intérêt... le bassin en avant, les jambes légèrement écartées, la bosse qui se dessine, l'élastique du boxer qui dépasse... le bras levé, le coude plié, la main entre la tête et le dossier du canapé, les muscles du côté droit de ton torse se gonflent, notamment le grand dorsal et le grand oblique...
Dans cette position, tu m'offres une vue magnifique sur ton aisselle légèrement poilue, sur tes tétons saillants, sur ta peau lisse, musclée, parfumée...
Tu fixes lécran télé et tu as ce regard intense, sexy à tomber... jai envie de promener ma langue sur chaque cm carré de ta peau
Un keum pareil, je ne peux pas garder ça pour moi... j'ai envie de partager avec mon pote lyonnais... comme à chaque fois qu'un garçon provoque en moi une émotion... avec mon pote, on est comme des jumeaux séparés à la naissance... les ressentis de l'un trouvent immanquablement écho dans l'autre... et le partage est un pur bonheur
Oui, il faut que mon grand pote voit ça... mais pour ce faire, il me faut déjà prendre lanimal en photo...
Jétudie la stratégie pour capter linstant déternité
Le reportage photo « Tranche-de-vie-de-bogoss »
opération risquée mais très stimulante... opération délicate, nécessitant une bonne dose de patience et de discrétion
il faut éviter à tout prix dattirer lattention du spécimen si on veut mener le hold up photographique à bon port
et, accessoirement, si on veut éviter de prendre sa main dans la gueule...
Hélas, j'ai beau y mettre toute ma discrétion... tu tournes la tête pile au moment où je prends le plus de risque pour obtenir un bon cliché...
Ton regard fixe et interrogatif, noir et hostile, se fige alors dans l'écran du téléphone... mon sang se fige lorsque je tentends me lancer, sur un ton plutôt keum-teci à la sauce new-yorkaise, genre mec du Bronx :
« Man, what the fuck
What the fuck are you doing ? »
Euh
quest-ce que je suis en train de faire ???
« Rien
» je bégaie.
« Tétais en train de me prendre en photo ? » tu aboies dans ton anglais américain bien serré, sur un ton entre interrogateur et accusateur.
Dans ma tête, je réfléchis vite... impossible de nier l'évidence... je me suis fait gauler, alors autant jouer cartes sur table
tu ne vas quand même pas me péter la gueule... souviens-toi, Nico
tu as pour toi larme ultime des années Internet
le commentaire client...
« Si
je te prenais en photo
» jadmets calmement.
« Why ? Pourquoi tu me prenais en photo ? » tu me questionnes, ta voix passant rapidement dun ton accusateur à un ton plutôt agressif.
Et toujours cette chanson qui trotte dans la tête
If I'm smart then I'll run away/Si j'étais futé je m'enfuirai
But I'm not so I guess I'll stay/Mais je ne le suis pas donc je pense que je vais rester
Heaven forbid/Surtout pas
I'll take my chance on a beautiful stranger/Je vais tenter ma chance avec un bel inconnu
« Parce que t'es canon, mec
parce que tu es vraiment sexy
» je me sens à laise pour te répondre.
« Espèce de pd
», voilà ton commentaire de petit con. Le mépris na pas de langue.
« Oui, je suis pd... et les mecs comme toi, ça me fait craquer...» jenfonce le clou
jai limpression de ne plus avoir de limites
« Rien à foutre
moi je n'aime que les nanas
» sera ta conclusion sans appel.
« Oui, j'en suis sûr... c'est bien pour ça que tu me plais autant
» je te cherche.
Pas de réaction de ta part.
ton regard fixe lécran télé. Au point où j'en suis, je décide d'y aller cash, en espérant demployer les bons mots dans une langue qui nest pas la mienne.
« Je suis sûr que je saurais te faire des choses que les nanas ne tont jamais fait
».
« Ca va aller
» fais-tu, toujours sans quitter lécran télé.
« Never fucked with a guy ? T'as jamais eu envie de coucher avec un mec ? » je te provoque.
« Tu me prends pour qui ? » tu réponds sur un ton agacé, en posant à nouveau ton beau regard noir sur moi, fulminant comme un ciel dété avant lorage.
« T'as tort... tu pourrais kiffer ce que je pourrais te faire... » je trouve le cran de te renvoyer
un « cran » qui est davantage une façon de montrer que je ne me démonte pas, histoire de garder un semblant de contenance.
« Je ne crois pas, non
» tu assènes sèchement, en zappant mécaniquement sur la télécommande.
« Je nai pas pris de photo, tinquiète... » je tente de calmer le jeu.
Cette petite confrontation m'a bien secoué... j'en tremble encore... je ne suis pas habitué à me disputer, je suis du genre plutôt à éviter le conflit
et me disputer en anglais, ça me fait encore plus bizarre
peur de ne pas tout comprendre, et de ne pas me faire comprendre
Tu viens de lancer un jeu vidéo du style « je suis larme à recharge illimitée quon voit en bas de lécran et je tire sur tout ce qui bouge »
typiquement un jeu vidéo de petit con
cest bizarre
je trouve que ça te va plutôt bien
Je te regarde tapoter à vitesse grand V sur la manette sans fil, lorienter dans lespace devant toi pour provoquer des mouvements à lécran
perso, je narrive pas à comprendre comment on peut cramer son temps de cette façon
même si mon emploi du temps était moins surchargé quil lest dans ma vie actuelle
je crois que je trouverais toujours plus intéressant à faire de mes journées que de jouer à un jeu vidéo, notamment de ce style
je crois que même regarder « Des chiffres et des lettres » serait à mes yeux plus captivant
bon, ok, SLAM de préférence
Tu enchaines les fusillades, les victimes, les points
plus de victimes = plus de points
si ça ce nest pas une apologie du psychopathe
Bref
au bout de quelques minutes, je trouve non seulement le jeu sans intérêt, mais aussi excessivement bruyant
un peu comme un match de foot à la télé
je tiens max trois minutes
au-delà, je suis obligé daller prendre lair
et là, jai dautant plus besoin de prendre lair que le râteau que tu viens de me mettre retentit encore en moi de façon très vive et désagréable
Jamorce le mouvement pour me lever, lorsque les bruits cessent et le mot « Pause » saffiche au beau milieu de lécran
« Tu veux jouer ? » je tentends me lancer, tout en me tendant une manette, sans pour autant quitter lécran des yeux.
« Tu veux jouir ? » je crame denvie de te demander du tac-au-tac.
Hein ?!?!?! Qui, moi ? Jouer à un jeu vidéo ? Est-ce que j'ai la tête d'un mec à jouer à des jeux vidéo ? Je crois que je n'ai jamais mis les doigts sur une manette
je ne suis même pas sûr d'avoir assez de doigts pour maitriser toutes les touches...
« Je ne sais pas jouer à ces trucs là
» javoue, terrorisé à lidée de me ridiculiser devant un petit mec de dix ans mon cadet
« Who cares, man ? Just play ! On sen fout
joue ! » tu mordonnes en posant ton regard sexy dans le mien et la manette juste à côté de moi.
« Tu vas me mettre une raclée... » je te balance, tout en me retenant de justesse de te balancer qu'il y a d'autres raclées bien plus agréables à recevoir de la part dun mec comme toi...
« Joue, je te dis ! » tu insistes sur un ton de plus en plus appuyé, te penchant vers moi pour mettre la manette carrément entre mes mains
ton deo de petit con me fait tourner la tête
comment veux-tu que je me concentre au jeu, après avoir sniffé ton odeur ?
Et là, je ne sais pas comment c'est sorti, je te balance :
« Ok, je joue
mais après je te suce
».
« Win, first ! » je tentends lâcher, un petit sourire lubrique au coin des lèvres.
Gagne dabord
putain
soudainement, jai limpression que tu as déjà fait un pas vers le grand saut
que tu as déjà « accepté » lidée de déroger à ta règle « je naime que les nanas »
que tu as déjà envie
« Je vais gagner, tinquiète
» je bluffe, enivré par cette petite ouverture de ta part.
« Jamais de la vie, tu es trop vieux pour ça
» tu ricanes, merdeux.
« Ptit con va » je te balance, tout en m'installant à côté de toi et en frôlant ta main au passage... premier contact physique avec toi, petit con... contact fugace, doigt contre doigt
frottement léger, mais si intense pour moi, comme une décharge électrique qui se propage dans tout mon corps
Tu relances le jeu, tout en mexpliquant le fonctionnement en trois mots
enfin
deux mots
« Tu + tires »
ok, cest parti
Le jeu défile, sans que je sache vraiment ce que je suis censé faire
jappuie sur toutes les touches
je me trouve gauche, maladroit
je ne sais même pas si je suis en train de marquer des points ou si je suis en train den perdre
Puis, à un moment, mon regard tombe sur les scores
et là, va savoir comment, je réalise que le mien est plus élevé que le tien
le compte à rebours naffiche plus que quelques secondes
il faut à tout prix que je garde mon avantage
je continue dappuyer comme un malade sur le bouton qui me sert de gâchette
et lorsque la machine annonce « Game Over », cest mon côté de lécran qui clignote en bleu et qui affiche « Winner »
« Je rêve
tas gagné
» je tentends tomber sur le cul
« Je te lavais dit
» je fais, le plus naturel du monde, alors que je suis le premier surpris de mon exploit
à croire que, lorsque la mise est de taille, on se découvre de talents insoupçonnés
« Tes quun mytho
tu mas entubé
tas déjà joué à ce jeu
» tu tentes de justifier ta défaite, encore incrédule.
« Jamais de la vie, jai horreur de ça
» je te mets vite à laise.
« Je narrive pas à croire que tas gagné
» tu lâches à nouveau, interloqué, beau new-yorkais.
« Je narrive pas à croire que je vais te sucer
» je te rétorque, porté par leuphorie, en te regardant droit dans les yeux.
Une bonne flamme lubrique embrase désormais ton regard, semble dévoiler tes envies, façonner ton attitude, tes gestes, tes mots.
Tu poses ta manette sur la table basse, tu écartes un peu plus les jambes, tu caresses la bosse sous le tissu molletonné, tout en me balançant, le regard rivé dans le mien :
« Tu veux la voir, n'est-ce pas ? ».
« Depuis que jai vu ta photo sur Airbnb
» jy vais franco.
« Et tu veux la sucer... » tu continues, lair de plus en plus excité.
« Oui
autant que tu veux
» je me lâche.
Je sais pourquoi je narrive pas à me sortir cette chanson de la tête
cest parce quelle semble écrite sur mesure pour toi
I looked into your eyes/J'ai regardé dans tes yeux
And my world came tumbling down/Et mon monde s'est effondré
You're the devil in disguise/Tu es le démon déguisé
That's why I'm singing this song/Voilà pourquoi je chante cette chanson
Toi, petit démon à la gueule dange
toi, tentation ultime
toi, petit diable déguisé en jeune mec charmeur et sexy
Ton regard est le serpent au jardin dEden
ton corps est le fruit défendu
comment je la comprends cette conasse d'Ève... mon Paradis pour croquer dedans...
« Les pd comme toi ont besoin de la queue d'un mec pour prendre leur pied... » tu surenchéris, ta voix trahissant de plus en plus ton excitation.
Tes mots de petit macho me chauffent à bloc, tout en minspirant une impression de déjà entendu, faisant appel à des souvenirs lointains
à croire que, au-delà de lespace et du temps, lespèce « petit con » possède un vocabulaire spécifique qui transcende les langues
« Cest tellement ça... » je me livre sans résistance.
Je ressens ton désir manifeste de me sentir soumis à ta domination sexuelle
alors, je décide dassumer à 100% mes envies :
« Je suis sûr que tu vas kiffer ce que je vais te faire
».
« Du style ? » je t'entends lancer du tac-au-tac
Alors, intrigué, le petit con macho ?
Ta question me donne un bel avantage inattendu, et me fait pousser des ailes.
« Une vraie pipe, pour commencer... ».
Je te regarde... torse nu, casquette à l'envers, petite chaîne qui descend entre tes pecs, torse en V, regard charmeur, pénétrant
tu nes vraiment quun petit con à faire jouir d'urgence
« Tu ferais mieux de venir sucer avant que je change d'avis
» je tentends timpatienter, alors que ta main a glissé sous lélastique du boxer
ton érection se manifeste désormais très nettement sous le tissu molletonné
« Tu veux faire ça ici ? » je minquiète.
« Elle ne te plaît pas la vue ? » fais-tu, je men foutiste au possible.
« On ne risque pas dêtre surpris par ta cop
» je veux me rassurer.
« Elle nest pas là », tu me coupes net, avant de déclamer « suce ! ».
Je suis à genoux devant toi
japproche mon visage, jusquà poser carrément mon nez sur cette belle bosse proéminente
jai envie de sentir lodeur de ta teub au travers du coton
et je sens lodeur de ta teub au travers du coton
Je tire un bout de la cordelette nouée juste en dessous de ton nombril
dun geste très naturel, tu lèves le bassin pour mieux laisser glisser le short et le boxer
Et elle se dévoile enfin, cette jolie poutre saillante
le voilà le saint des saints de ta virilité, cette queue au pelage châtain clair
Je ne résiste plus longtemps
je te prends en bouche et je commence à te sucer
je te suce avec désir, avec entrain, jai envie de te montrer que tu as eu raison de te laisser aller
et jai envie de te remercier de me faire ce cadeau
Du coin de lil, je te regarde prendre ton pied
et j'aime ça
tu me regardes à genoux, accroupi entre tes jambes, tu as lair daimer ça
et jaime ça aussi, ton regard sur moi
tu gardes ta casquette sur la tête pendant que je te suce
et jaime ça, grave
Non, je narrive pas à croire que jai gagné cette partie, et ce pari avec
jen viens même à me demander si tu ne maurais pas laissé gagner... pour gagner une pipe au passage, l'air de rien... et à me dire que, même si tu avais gagné, tu aurais trouvé le moyen et largument pour lavoir ta pipe
Tu respires fort, tu profites des talents de ma langue et de mes lèvres... tu fermes les yeux
tu lèves la tête vers le ciel, tu ouvres la bouche à la recherche dair...
Ma main te branle et ma langue fait des « 8 » bien appuyés sur tes bourses
tas lair dapprécier
Petit à petit, je descends vers ton entrecuisse
tu me laisses faire
du moins jusquà ce que ma langue effleure lentrée de ta raie
Tes mains se posent alors sur mes épaules
elles me retiennent fermement
Alors, quoi ? Tas peur de quoi ? De ne pas aimer ? Ou, au contraire, de trop aimer ?
Là aussi, comme un flashback de première révision
dun autre petit con insupportablement macho, à qui jai voulu faire découvrir ce bonheur
lui aussi a voulu mempêcher dy aller
jai les choses
et il a très vite aimé ça
Comment vas-tu réagir, petit Justin ?
Le fait est que tu DOIS goûter à ça, mec, cest obligé, et tu dois y goûter aujourdhui même, et ça doit être par le biais de ma langue... je force avec mon buste et j'arrive enfin à effleurer ta raie avec le bout humide... et là
presque instantanément, comme lorsquon tape le bon code sur un clavier
un accès souvre
Tes bras cessent instantanément toute résistance
je te sens te détendre
je te sens attendre, impatient
Alors jy vais
avec mes deux mains, jécarte tes fesses et jy vais de plus en plus fort, de plus en plus profondément, ivre davoir le droit daccéder à lendroit ultime de ton intimité
Non seulement ta résistance cesse, mais très vite tu écartes bien les jambes, tu ouvres grand tes cuisses, tu laisses glisser tes fesses bien au bord du canapé, même un peu dans le vide, tout en prenant appui sur tes pieds bien ancrés au sol
ton corps tout entier uvre pour me laisser la voie libre, je dirais même pour me faciliter laccès
tu es désormais complètement renversé dans le canapé, complétement offert à ma langue, sans limites et sans pudeur,
Non seulement tu ne toppose plus aux caresses de ma langue, mais tu es en demande
Je ne me trompe pas si jaffirme que jamais avant cet après-midi, personne ne t'a fait ça ? Et que tu ne tattendais pas, ce matin, en te levant, à découvrir en ce 17 septembre 2015, ce truc de dingue grâce à une langue inconnue, et surtout pas avec la langue dun mec
Toi qui as voulu dabord me retenir parce que, jimagine, dans ta tête « il ny a que les pd qui aiment ça »
Pourtant, dès que tu y as goûté, tu as aimé
Tes deux mains voulaient me repousser
elles veulent désormais me rapprocher
elles se portent sur ma tête, tes bras exercent une pression de plus en plus forte, violente, animale pour que mon visage et ma langue s'enfoncent encore plus en toi... tu y vas tellement fort que j'ai du mal à respirer
pourtant, ton geste me chauffe à bloc
Alors je n'ai plus qu'une envie
celle de te faire jouir du cul, mec...
Ma langue se déchaine, jai envie de te faire plaisir, cest comme une drogue
plus tu prends ton plaisir, plus jai envie de te rendre dingue, envie de me surpasser, envie de toffrir lorgasme de ta vie
Tu es vraiment très réceptif à ce nouveau plaisir
des spasmes violents secouent ton beau corps
je tentends lâcher des « putain, putain » incontrôlés, notification inconsciente de la tempête de nouvelles sensations qui se déchaîne dans ta tête
Cest une escalade de plaisir et dexcitation
jai limpression que tes jambes ne tiennent plus en place
jai limpression quil suffirait de très peu pour que tu tabandonnes davantage encore
mes assauts se font de plus en plus puissants, déchainées
je veux te donner envie daller encore plus loin
dans ma tête, un fantasme me hante
jai envie de te voir te lâcher dans une position que, je le sais, va me rendre dingue
Je lai fantasmé
je lai rêvé
jai tout fait pour te pousser à bout
et toi, petit con, tu las fait
à un moment, tu ne te retiens plus
et moi je crois disjoncter lorsque je vois tes cuisses se lever
je sais que tes pieds ont quitté le sol, et du coin de lil, je vois tes genoux se ramener vers ton torse, ton intimité encore plus offerte à ma langue, sans limite, sans pudeur, sans hésitation, sans réticence, en pleine confiance
alors là, je suis diiiiiingue !!!!!
Toi, petit con, tu moffres cette vision de bonheur, la vision insoutenable dun bon petit macho en train de découvrir le plaisir de te faire astiquer ce ti trou si surprotégé, au potentiel érotique si méconnu, si ignoré, si sous-exploité
cest beau de voir ce tabou si dur à vaincre, désormais pulvérisé, réduit à néant
Je me sens fier de leffet que je te fais
je me sens fier de tavoir fait découvrir ça
je me devais de te faire découvrir ça
cétait aujourdhui ou jamais
car, avec qui dautre, à part un mec, un ptit con comme toi pourrait goûter à ça, aimer ça, adorer ça ? Avec qui dautre tu pourrais te lâcher comme ça, avec qui dautres tu te sentirais complétement débridé pour découvrir ça ?
Devant ton relâchement sans réserve, je me sens de plus en plus à laise
je porte mes mains à lintérieur de tes cuisses à la fois pour prendre appui, pour te soulager un peu de leffort de tenir tes jambes en suspension dans le vide, pour écarter encore tes fesses
et pour y aller encore plus franco
Jy vais comme un fou, de plus en plus affamé de te faire jouir ainsi, insatiable, encouragé par la vision que tu moffres, limage dun bonheur absolu
ton torse allongé à lhorizontale sur le canapé, tes pecs et tes abdos saillants ondulant au rythme de ta respiration haletante
tes couilles bien pleines et ta queue raide, ton gland flirtant avec ton nombril
le tout, à quelques centimètres à peine de mes yeux
envie folle de te reprendre en bouche et de te faire jouir au plus vite
mais encore et encore envie de te faire vibrer, de te faire découvrir quil ny a pas que ta queue qui peut toffrir un plaisir de fou
Complètement happé par ce plaisir qui te dévore, tu nes plus maitre de toi-même
tu tabandonnes à ta jouissance
inconsciemment, tu laisses la pression de ta main sur ma tête se relâcher un peu
mais moi je ne relâche pas mon entrain
te faire jouir du cul est si bon que je nai pas envie darrêter
la chaleur entre tes fesses, ton excitation me chauffent et me mettent en orbite
je bande comme un âne
Je maperçois quune de tes mains a quitté ma nuque pour se poser sur ta queue
pendant que je te bouffe le cul, tu commences à te branler
est-ce que mon petit service ta donné une envie furieuse de jouir ? Est-ce que jai réussi, ça, moi, lespèce de pd
te faire sortir de tes gonds ?
Magnifique rencontre de désirs parfaitement complémentaires... tu as envie de jouir j'ai envie de te faire jouir
moi je t'excite et te mets dans tous tes états... toi tu prends violemment ce qui t'appartiens... jai envie de savoir que je tappartiens
que tu peux faire de moi ce que tu veux
Mais au même temps, je te fais découvrir des mondes de plaisir inconnus, insoupçonnés, je te fais jouir comme jamais tu as joui... je te fais sentir tellement « le mec » que l'idée de me donner du plaisir t'en donne également un max... c'est un échange équilibré, en fait... je veux être soumis à toi... mais, dans la mesure où ton plaisir dépend de ce que je suis capable de te faire et de limage que je suis capable de te renvoyer, tu l'es ment à moi aussi...
Ma langue sinsinue en toi de façon de plus en plus animale
ça texcite tellement que tu ne peux plus te retenir et tu finis par jouir
je le sens à ton râle contenu mais puissant, à la vibration qui secoue ton corps tout entier et plus particulièrement à lendroit où ma langue te régalait
Lorsque je lève la tête, un spectacle magnifique se présente à moi
tes giclées sont partout sur ton torse musclé
Nos regards se rencontrent
je sais que ten as envie
tout comme moi jen ai envie
Polir ton gland, ne pas laisser une seule goutte de ton nectar de mec
lécher cette main que tu me tends, comme un ordre silencieux, comme une évidence
lécher tes doigts gluants de ce jus brûlant de petit branleur
et puis, démarrer un merveilleux voyage des sens en partant de tes abdos
lécher ta peau douce, glabre, tiède, parfaite
remonter vers tes pectoraux
mattarder autour de tes tétons bien saillants
savourer, apprécier encore, enivré de ton odeur, de ton goût
lécher avidement toute trace de ce bonheur
La raison a tendance à séclipser face aux envies primaires suscitées par un mec comme toi, réaction animale à la testostérone
Le fantasme absolu de lécher ton jus brûlant de mec est si fort, si puissant, si excitant
il lest tout autant dans ma tête que dans la tienne, comme je le devine à ton regard
pourtant, ce fantasme restera un fantasme
tout comme ça le restera celui qui me hantait juste avant, celui de te laisser te décharger dans ma bouche et avaler direct ta virilité, ta jeunesse, ta sexytude, ton arrogance
Cest frustrant, cest râlant, cest rageant
mais le fait est que
je ne te connais pas, mec
qui sait où un petit con de ton espèce a pu laisser trainer sa queue dans une ville aux mille tentations comme New York
Alors, bien que livresse des sens (je nai toujours pas joui) minspire des idées débridées, une petite voix de trentenaire me dit quil vaut mieux assumer une petite frustration plutôt que risquer une grosse infection
Je me contenterai alors de survoler ton paysage anatomique à très basse altitude avec mon nez, pour menivrer de cette odeur de nectar de jeune mec, tout en empêchant ma langue de sen délecter
cest une odeur un peu forte et douce à la fois, à limage de ton regard, de ta voix, de tes attitudes de jeune mâle... ce goût, cest tout toi... cest vraiment du nectar de petit con
Tu pars fumer à une fenêtre... appuyé au rebord, ta cigarette au bec, le regard perdu dans limmensité du paysage urbain, tu me fais penser à un autre gars, cigarette au bec, appuyé au pat de sa terrasse
une terrasse si lointaine dans l'espace et dans le temps... lui aussi, lorsqu'il avait joui, il avait besoin de ce petit plaisir faisant écho à celui quil venait de prendre avec moi...
Lorsque tu écrases ton mégot, lorsque tu te retournes, je vois dans ton regard que tu n'en a pas eu assez
je vois à ta queue que tu en as pas eu assez...
Tu avances vers moi
j'ai hâte de savoir ce dont tu as envie maintenant
Tu passes à côté de moi, sans un mot
tu te diriges vers le couloir...
« Cmon, follow me
» je tentends lancer.
Mais oui, je vais venir avec toi
je te suivrais en enfer, si javais la certitude de pouvoir accéder à ta queue
Je te suis
tu te diriges vers ma chambre... tu rentres, je rentre derrière toi... je nai pas le temps de fermer la porte
tes mains m'attnt, je me retrouve allongé sur le lit
je te regarde et je sens que tu as envie de me défoncer
jai tout juste loccasion denlever mon short et mon boxer
même pas le temps dôter mon t-shirt
tu me retournes et je me trouve allongé sur le ventre, face à la porte glacée du placard
je te vois dans le miroir en train de grimper sur le lit
je vois ta queue tendue avancer vers mon entrejambe
je sais que tas envie de me baiser
envie de décharger en moi ce rut que jai provoqué en toi
Te sentir coulisser en moi provoque en moi mille frissons
te regarder dans la glace en train de prendre ton pied en moi, voir ta chaînette onduler au gré de ta baise, voilà qui provoque en moi dix mille frissons
savoir que tu ne vas pas me lâcher tant que tu ne te seras pas déchargé
je crois que je deviens dingue
Tes mains désormais solidement enserrées sur mes épaules pour donner plus de puissance à tes coups de reins, je te vois te pencher un peu plus sur moi
je sens le contact léger de ta longue et fine chaînette entre mes omoplates
et, soudainement, souvenir dun autre miroir, dune autre situation
souvenir dune autre chaînette, plus courte, plus épaisse, mais tout aussi sexy
Et puis jentends à nouveau ton râle de mec en train de se vider les couilles
je vois dans le miroir ton corps secoué par lexplosion de ton seul plaisir
je vois tes yeux se fermer, tes traits se figer, l'orgasme déborder sur ta jolie petite gueule
oui, quand je te vois jouir, lexcitation marrache provisoirement à la nostalgie
Putain
ya-t-il un truc plus beau que de voir un mec comme toi submergé par le plaisir et jouir ?
Puis, tu t'abandonnes sur moi de tout ton poids, la respiration bruyante, le rythme cardiaque très rapide, la queue toujours raide
tu restes immobile pendant quelques minutes, tu récupères
Lorsque tu te relèves, je me retourne instinctivement
jai besoin dêtre rassuré
besoin de savoir que la capote est toujours sur ta queue et quelle a résisté à ta fougue de jeune étalon
je ne te connais pas mec
je me méfie un peu, javoue
Jai quand même la forte impression que si je tavais laissé faire, parti comme tu étais parti, fougueux, excité, impétueux, débordant de testostérone bouillante, toi ty aurais été à cru
petit con, va
tes vraiment un spécimen typique de la « génération Y », aussi appelée « génération nokapot », cette génération qui semble ignorer le B.A.BA des bonne pratiques en matière de sexe
une génération qui na pas vécu la médiatisation de MST dans les années 90
une génération qui nétait pas encore là quand Freddy Mercury nétait déjà plus là
une génération qui, encouragée par lalibi du PrEP, la fausse conviction que la trithérapie est une promenade de plaisir, grandit dans une désinformation qui leur fait imaginer que le Sida nest guère plus grave quun rhume
sautorisant par conséquent une inconscience dans les pratiques sexuelles qui traduit à la fois un défaut flagrant de respect de soi et une attitude criminelle envers lautre
Pour peu que, comme de nombreux ti cons de ton espèce, et de ton âge, tu te berces dans la fausse illusion que tremper la queue dans un cul inconnu, ça ne représente pas de risque pour toi, en tant quactif
tu maurais baisé sans capote, jen suis sûr
Il ma fallu faire face à ta fougue, à ton impatience, cette nouvelle impatience de jouir amenée par la découverte de nouveaux plaisirs et la promesse dautres à venir
et, en même temps, lutter violemment contre mon envie viscérale de recevoir en moi lempreinte génétique dun petit con comme toi
Oui, il ma fallu bien dénergie, mais jai quand même réussi à imposer ce bout de caoutchouc
ce préso grâce à qui, en te regardant ôter cette capote au réservoir bien rempli et la coiffer dun petit nud, je repense déjà au bonheur de tes assauts le cur léger
Il mest déjà arrivé doublier ma brosse à dents
mais je ne pars jamais en voyage sans amener avec moi des capotes et du gel
nécessaire de survie
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